Une histoire de moulins
Un nouveau WE et de nouvelles découvertes…
Lors de notre première excursion à Montmartre avec Delphine et Arnaud, un détail nous avait marqué. Au moment de descendre la butte pour rejoindre Pigalle par la rue LEPIC, notre regard s’était posé sur une étrange structure… un vieux moulin...
Nous n’avions jamais entendu parlé de vieux moulins toujours présents à Montmartre, il fallait percer le mystère… Nous sommes donc retournés ce dimanche à la recherche de ce moulin et avons découvert toute une histoire entre une butte et ses moulins !
Au XVIIIème siècle, la butte qui s’élève à 127m d’altitude, abritait une douzaine de moulins. Ils furent détruis les uns après les autres au cours des siècles suivants pour laisser place aux voieries de la capitale.
Pourtant deux d’entre eux survécurent et se dressent toujours aujourd’hui au croisement des rues Lepic et Girardon.
Le Radet et le blute fin datant pour le premier de 1717 !
L’histoire de ces moulins fait parti de la légende de Montmartre ! En effet, en 1814 ils appartiennent à la famille Debray, une famille de meunier bien connu du village. Le 30 mars de cette même année, les quatre frères Debray et le fils de l’un d’entre eux mirent en échec à eux seuls une colonne russe venue au service du Tzar prendre position sur la butte. Au terme de deux jours de combats, les quatre frères furent finalement tués et le fils laissé pour mort. Ils furent découpés en morceaux et accrochés aux ailes des moulins !
La "Mère Debray" récupéra les restes de ses quatre fils et les fit inhumer au Cimetière du Calvaire dans une tombe surmontée d'un moulin ensanglanté, donc rouge. Au fil du temps le moulin a perdu sa couleur, mais la tombe est encore visible dans le cimetière aux pieds de la basilique.
Cette légende donna l’inspiration à deux hommes d’affaires avisés pour créer en 1889 le fameux cabaret du « Moulin Rouge » qui se situe en bas de la butte, Boulevard de Clichy !
Contrairement au "Blute Fin", alias "Moulin de la Galette", le "Moulin Rouge" n'a jamais rien moulu, si ce n'est, comme disent les Montmartrois, que l'argent des clients.
Il n'en demeure pas moins l'un des hauts lieux de Paris !
Lors de notre première excursion à Montmartre avec Delphine et Arnaud, un détail nous avait marqué. Au moment de descendre la butte pour rejoindre Pigalle par la rue LEPIC, notre regard s’était posé sur une étrange structure… un vieux moulin...
Nous n’avions jamais entendu parlé de vieux moulins toujours présents à Montmartre, il fallait percer le mystère… Nous sommes donc retournés ce dimanche à la recherche de ce moulin et avons découvert toute une histoire entre une butte et ses moulins !
Au XVIIIème siècle, la butte qui s’élève à 127m d’altitude, abritait une douzaine de moulins. Ils furent détruis les uns après les autres au cours des siècles suivants pour laisser place aux voieries de la capitale.
Pourtant deux d’entre eux survécurent et se dressent toujours aujourd’hui au croisement des rues Lepic et Girardon.
Le Radet et le blute fin datant pour le premier de 1717 !
L’histoire de ces moulins fait parti de la légende de Montmartre ! En effet, en 1814 ils appartiennent à la famille Debray, une famille de meunier bien connu du village. Le 30 mars de cette même année, les quatre frères Debray et le fils de l’un d’entre eux mirent en échec à eux seuls une colonne russe venue au service du Tzar prendre position sur la butte. Au terme de deux jours de combats, les quatre frères furent finalement tués et le fils laissé pour mort. Ils furent découpés en morceaux et accrochés aux ailes des moulins !
La "Mère Debray" récupéra les restes de ses quatre fils et les fit inhumer au Cimetière du Calvaire dans une tombe surmontée d'un moulin ensanglanté, donc rouge. Au fil du temps le moulin a perdu sa couleur, mais la tombe est encore visible dans le cimetière aux pieds de la basilique.
Cette légende donna l’inspiration à deux hommes d’affaires avisés pour créer en 1889 le fameux cabaret du « Moulin Rouge » qui se situe en bas de la butte, Boulevard de Clichy !
Contrairement au "Blute Fin", alias "Moulin de la Galette", le "Moulin Rouge" n'a jamais rien moulu, si ce n'est, comme disent les Montmartrois, que l'argent des clients.
Il n'en demeure pas moins l'un des hauts lieux de Paris !
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A bientôt